Merci M. Leterme.
Une brique de plus sur le mur de la séparation, un morceau d'unité en moins, une pierre en plus à la face de la Belgique...
Décidément je me dois d'ouvrir les yeux, d'en frotter cette naïveté utopique qui, à chaque fois que mon regard se porte sur l'horizon, me peint l'avenir en rose...
Je suis tombé (aïeuh!) sur cet article dans la Libre et j'en ai encore les dents qui grincent.
Après cette (saine?) lecture je ne peux que me réjouir... à deux km près (Uccle au lieux de Linlebeek) je naissai du mauvais côté de la "frontière" et mon intelect en aurait beaucoup souffert. Ouf!
A quelque milliers de mètres près, en conservant ma langue maternelle et la culture qui va avec j'aurais fait preuve de mauvaise volonté et d'un manque évident de clairvoyance.
C'est vrai que c'est pas très judicieux de continuer à parler français quand près de huit sur dix de ses voisins le parlent. Vraiment pas malin ça!
Et dire qu'hier, au bureau de poste, je souriais du parler de la petite vieille devant moi dans la file.
En vrai "zinneke" elle mélangeait flamand et français avec un naturel désarmant. Ce qui m'amusait aussi c'était que le guichetier ne s'en formalisait pas et jonglait lui aussi avec la langue de Vondel et de Molière, répondant savament chaque fois avec la langue dans laquelle la question avait été posée.
Un pur moment de bonheur typiquement bruxellois.
Finalement peut-être pas si chanceux que ça d'être né dans un pays qui n'est qu'un "accident de l'histoire" ?
Merci de m'avoir ouvert les yeux Monsieur le ministre-président.
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