jeudi, mai 18, 2006

"Refaire le monde..."

Il y a peu j'ai eu le plaisir de passer la soirée à "refaire" le monde avec mon Ami Manu.
Une soirée "sans prétention" autre que celle de partager nos points de vue sur des sujets divers et variés en passant du léger au sérieux.

C'est toujours avec joie que je vis ces moments d'intenses discussions... échanger des visions, des expériences, des avis, en bref discuter autour d'un bon gueuleton et d'une Leffe (blonde pour moi, merci).

On a notament parlé de la violence qui devient de plus en plus présente et visible (par visible je sous-entend qu'elle n'a pas vraiment "augmenté" mais qu'elle est profite de la Médiatisation).
On a évoqué l'acte fou d'un jeune de 18 ans qui pour une raison indéterminée est entré chez un marchand d'armes en est ressorti avec un fusil de gros calibre (Marlin cal 30/30) et a abbatu, en pleine rue à Anvers, trois personnes dont une fillette.
Je serais incappable de restituer ici la totalité de la discussion (et ça n'a d'ailleurs aucun intérêt) mais ce que j'en retiens c'est la conclusion.
Manu soutient que la solution à "tout ça" serait une bonne Education.
J'en conviens tout à fait, de part ma formation je sais à quel point cette élément est important dans la construction de l'individu et dans la place q'occupera ce même individu dans la société.
Malheureusement, l'Education (prise dans l'idée d'un concept permettant d'enseigner des "Valeurs") n'est pas la panacée universelle. Elle contribue à la cohésion sociale et à l'évolution du genre humain. Mais (comme toute "création" humaine) elle est imparfaite. Si on pouvait faire table rase de tout, recommencer à zéro avec des individus "vierge" de toute frustrations (inégalité sociale/finacière, racisme,...), alors l'enseignement ne serait plus en porte-à-faux avec la réalité et aurait toute sa force.

Enfin, je me suis sûrement à nouveau perdu en chemin mais tant pis...

Sur ce.

L'Amour, toujours l'Amour...

Changeons un peu de sujet et abordons maintenant quelque chose de plus doux et néanmoins capital... j'ai nommé le sentiment amoureux.

Je sais, on devait se pencher sur les frites et leur accompagnement, mais on y reviendra. Promis.

Donc, l'Amour.
Avec un grand "A", car pour moi ce sentiment, cet état "d'être" ne peut que se conjuguer avec un grand "A".
Quel est cet étrange alchimie qui nous fait vivre pour l'Autre? Comment expliquer ce besoin de l'Autre, ce désir de vivre "avec", "pour", "ensemble"?
Je citais l'alchimie, certains de nos amis les scientifiques nous ont appris que "tomber en amour" pouvait être expliqué par la chimie des corps. Une question d'odeurs, de formes, de couleurs,... Je ne vais pas rentrer dans le détail (j'en suis d'ailleurs incapable) mais il semblerait que le monde scientifique aie trouvé l'EXPLICATION. Très bien! Mais alors pourquoi l'élixir d'amour n'est pas encore en vente dans toutes les grandes surfaces?
"Qu'est-ce que je vous sert mon bon monsieur?" - "Mettez moi une demi-livre de tomates et cent grammes de poudre d'amour. Oui vous savez c'est pour ma fille, la pauvre. Trentenaire et toujours célibataire. Ma femme désespère." - "Vous avez raison Monsieur, voilà ça nous fera douze € et cinquante-deux centimes."

Donc on sait maintenant comment ça marche... mais heureusement malgré son explication scientifique , ce mystère garde toute sa saveur.

L'attirance est expliquée, prouvée... il parait même qu'on sait précisément que l'amour dépérit après +- 7années de vie commune (la faute à la diminution des "drogues" secrètées par notre cerveau)... curieux non? Les gens qui s'aiment sont des drogués... vous imaginez une méthode de sevrage? En fait c'est un peu comme si avec le temps une sorte de Mithridatisation (Wikipédia) s'opérait... on devient insensible à l'amour.
Quoiqu'il en soit on peut trouver des explications scientifiques à presque tout... mais le plus fascinant, le plus important dans ce désir qu'ont les humains de cohabiter, de partager avec "un" Autre plutôt qu'avec "les" autres; c'est le choix qu'ils font.
Effectivement même si l'attirance physique répond à des critères prédéfinis génétiquement, il reste que Monsieur choisi Madame et réciproquement. Les coutumes des sociétés humaines varient de par le monde, mais dans une majorité des cas, Monsieur choisi Madame et ils décident de "s'unir" pour la suite de leur chemin de vie.
On peut arguer que le mariage en tant qu'institution est mort... qu'il n'a plus d'avenir. Soit. Si vous le voulez... si vous le choisissez...
On aussi peut débatre du rôle qu'a joué (et joue encore) notre société consumatrice dans le déclin du mariage et dans le succès du divorce... "Je consomme donc je suis, ... ça ne me va plus, je jette, j'en "prend" un autre..." Je schématise méchament mais reconnaissez qu'on peut souvent résumer les choses à "ça".
Mais là n'est pas mon intention... je voulais juste attirer l'attention sur ce "choix" de l'autre malgré les peines et les difficultés. Pour le meilleurs et le pire comme dit l'usage... Ce qui donne toute sa richesse aux couples... ça n'est pas que les rires et les bonheurs mais c'est aussi les pleurs et les malheurs...

Dans le cadre d'une réflexion plus large sur "l'humanité" des Hommes, je trouve que ce "choix" illustre bien notre "non-animalité"...

Enfin je me suis sûrement perdu en route... désolé.

C'est promis, la prochaine fois on parle de qqch de plus léger... le foot par exemple?

Sur ce.

mardi, mai 16, 2006

Poursuivons...

Me revoilà...

Poursuivons, brodons, étoffons, baragouinons, blablatons sur le même thème.

Mon inestimable Ami Emmanuel D. a, sur son blog (http://brandelric.blogspot.com/) et sur le post, évoqué une théorie en rapport avec ma maladroite métaphore. L'accélération par habitude... (développement de l'auteur sur son blog)
Effectivement au plus on avance, au plus on comprend les mécanismes de fonctionnement et d'existences des différents obstacles/challenge/situations que la Vie (encore elle!) met sur notre chemin. On "perd" donc moins de temps et on passe à l'étape suivante...
Mais ce qui m'interpelle le plus (et ce qui avait motivé le message précédant) c'est l'impression d'accélération... le fait de ne plus "avoir" le temps... de perdre le contrôle (ou plutôt l'impression de contrôle) qu'on avait sur les éléments.
Il est vrai que c'est seulement quand on "s'arrête" sur qqch, qu'on "prend" le temps de la voir, de la découvrir de la connaitre, c'est alors seulement que cet élément donne sa saveur et sa valeur à "l'instant" et donc aussi par extansion à la vie qui abrite cette "découverte"...
Je sais bien que c'est loin d'être clair... mais comment l'être quand évoque une vision aussi subjective que la perception du temps?
Curieusement on peut percevoir cet "accélération" aussi bien quand on est pris dans l'engrenage des habitudes (cfr Brandelric) que quand on est "à l'arrêt"...

Pour ce qui est de "subir la vie":
Je crois que tout dépend du moment où on jette un regard sur la vie et ses acteurs.
Par définition on "subit" la vie à notre naissance car on a pas (à ma connaissance) "choisi" de naître. On subit donc cette venue au monde et les premières années qui la suivent. Ensuite vient la "conscience". De Soi et des Autres, du Mondes, du Temps... et c'est là que ça se complique.
On peut dire que l'individu subit la vie (en tant que processus biologique) tout essayant d'en infléchir le cour suivant ses envies/penchants/instincts/aspirations... il essaye, y arrive parfois et échoue aussi... mais c'est justement "ça" la vie.
L'expression "Mener sa barque" me plait beaucoup (encore une métaphore) et peut rejoindre et répondre à "subir la vie". En effet on ne peut contrôler les flots tumultueux du fleuve de la vie, on ne peut que faire son possible : pour ne pas s'échouer sur une grève de désespoir ; pour ne pas sombrer dans le chagrin; pour ne pas se briser sur les récifs des aléas; pour éviter les courants déstabilisants; pour passer d'une vague de joie à un océan de paix; pour rencontrer (et là je sombre dans le romantisme à deux balles, mais c'est aussi ça la vie, non?) sa sirène et la hisser à bord, l'emmener avec soi et voguer vers de nouveaux rivages...
Enfin je m'arrête là... de toutes manières tout est question de perceptions et de sensibilités.

La semaine prochaine on abordera une question beaucoup moins ardue mais néanmoins capitale : les frites, avec ou sans sauce?

Sur ce...

mercredi, mai 03, 2006

Le temps qui passe...

... et qui ne reviendra plus...

Quelques mots z'en passant pour dire à quel point je suis "scié" par un fait tout simple, une réalité physique et naturelle, un fait indiscutable mais au combien perturbant...

"kesk'y dit?" ... une seconde! j'y viens.

Donc à chaque instant qui passe, à chaque seconde qui s'égrenne sur l'horloge de notre Vie, force m'est de constater que (si c'est possible?) le rythme du temps s'accélère... une seconde reste une seconde, une minue reste soixante secondes... mais notre perception évolue...
Permettez une métaphore, j'aime bien ça.
C'est un peu comme si la vie nous emmenait dans un train.
Au début on se retrouve dans une bonne vieille loco à vapeur qui s'essoufle et peine à avancer, on a tout le temps de voir d'où on vient, par ou on passe et en se tournant vers l'avant on peut discerner le détail du paysage qu'on va traverser... Plus tard la loco, prend de la vitesse, on est à peine passer à un endroit qu'en voilà un autre, on profite, mais ça devient plus difficile de gèrer ce qu'on vient de vivre, ce qu'on vit et ce qui nous attend... et les années passant cette putain de machine s'emballe... on fonce et on ne peut qu'essayer de faire face du mieux possible, attrapper ce qu'on a eu le temps de voir, de désirer, en profiter et viter passer à autre chose... en essayent de ne pas oublier...
c'est pas clair... je sais. mais là suis un peu à la bourre... de circonstance me direz-vous... encore ces #!***# de testing à la mord-moi-le-noeud...

Si j'ai une occasion, je reviendrai là-dessus...

sur-ce.